Les heurtoirs
Rébénacq compte une soixantaine de heurtoirs dont une quarantaine en fer forgé, les autres sont en fonte ou en bronze. Les oeuvres en fer forgé étaient produites localement par serruriers et forgerons. L’arrivée du chemin de fer a facilité l’accès à des articles en fonte produits en série par des usines.
Heurtoirs en fer forgé.
Le heurtoir sert à prévenir l’occupant, mais jusqu’à la révolution industrielle, il a une autre fonction : sa rotation soulève le loquet de la porte. Celle-ci est par ailleurs maintenue close par une serrure ; jusqu’au XIXe siècle, elle reste rudimentaire et fabriquée par des artisans locaux. Son appellation de « serrure à chiffre » s’explique car regardée de face, la clef présente une forme particulière (en 4, en Z…) et donc il est impossible d’y faire pénétrer une clef de forme différente. Ce type de sécurité était en usage dejà chez les Romains.
Heurtoirs en fonte et en bronze
La révolution industrielle permet de répandre dans de bonnes conditions économiques des produits de fonderie. L’avènement des machines-outils et la plus grande facilité de limer la fonte conduisent à produire une serrure de sureté, elle comporte deux pênes, l’un commandé par la clef, l’autre, dit « en bec de cane », est actionné par la poignée. En fonte ou en bronze, les heurtoirs perdent alors leur fonction de condamner la porte, ils ne servent plus qu’à prévenir l’occupant par un coup donné sur une platineet donc ne basculent plus latéralement.
Les grilles
Aux grilles en fer forgé protégeant les vitres se substituent bientôt les grilles en fonte. Ce matériau se retrouve également dans les motifs décoratifs ornant les portails en tôle. Moins onéreux que les lourds portails en bois et d’’entretien plus aisé, ils se répandent entre 1880 et 1920 (quelques portails aux alentours portent une date gravée dans la pierre).